Les soirées exceptionnelles du Casino de Monte-Carlo

Speakeasy au casino : comme un parfum d’interdit

Samedi 5 octobre 2019, l’entrée magistrale du Casino de Monte-Carlo ne laissait rien présager ; joueurs et amoureux du lieu y pénétraient sans soupçonner qu’une entrée secrète menait, à ce même moment, vers la plus belle soirée de la Principauté… Le speakeasy Secret Games a marié le grand luxe du jeu à l’esthétique et l’irrévérence des Années folles le temps d’une soirée VIP exceptionnelle, honorée par la présence de S.A.S. le Prince Albert II de Monaco et S.A.R. la Princesse de Hanovre.
Les 120 invités privilégiés venus de 24 pays ont plongé dans l’univers mythique des Années folles pour vivre une expérience immersive unique en son genre. Au programme, revue d’ouverture spectaculaire à la chorégraphie géométrique inspirée de Busby Berkeley, trio de jazz, performance de l’artiste Caroline Vreeland, numéro envoûtant et langoureux de l’étoile montante de la scène burlesque de Los Angeles Mosh, métamorphosée en reine de cœur sulfureuse... Digne des plus beaux cabarets en vogue, la soirée s’est poursuivie autour des tables de jeux dans une ambiance chic et jazzy. Parce que le jeu est un art et l’art est un jeu, le Casino de Monte-Carlo a fait vivre à ses invités l’atmosphère glamour des années 1930, celle des clubs de jazz enfumés, des longues robes noires. Le temps d’une soirée, et d’une soirée seulement.

En rouge et noir

Parfaitement assorties à l’ambiance d’un lieu qui a pour lui 150 ans de tradition, les soirées L'Art du jeu et le jeu de l'art et Le Jeu de l’Amour et du Hasard ont largement séduit les commensaux en 2017. Ces dîners de galas, orchestrés par Charles Kaisin, avec des menus imaginés par les chefs étoilés Marcel Ravin (Blue Bay*) et Franck Cerutti (chef exécutif à l’Hôtel de Paris Monte-Carlo), ont fait briller toutes les couleurs de la fête dans les grandes salles du Casino. L’Art du jeu et le jeu de l’art a ainsi fait valoir une scénographie inspirée du surréalisme, en réunissant les invités autour d’une immense table de jeu. Avec ses costumes baroques, ses interludes opératiques et ses mets d’exception, l’événement a fait la part belle au rêve, et encore au jeu : la roulette française, spécialité du Casino de Monte Carlo, a ainsi brillé, comme d’autres disciplines du gambling traditionnel. Pour Le Jeu de l’Amour et du Hasard, Charles Kaisin a imaginé un voyage ludique, où la musique de Lully, les hommages à la Belle Epoque et les scènes de ballets ont plongé les convives dans une atmosphère unique. Les nombreux clins d’œil à l’univers du casino, comme des babyfoots réalisés en carte à jouer ou les bouchées sucrées en forme de cœur, trèfle, carreau et pique, ont également contribué à rappeler ici et là tout ce que l’expression Grand Luxe du jeu pouvait signifier !